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#LinZhipeng aka 223, gold number #223, a #PhotoBook to come for 2018 Happy publisher #ArtOfPerfection #EditionsBessard #China #ArtContemporain
Happy Publisher: in Auction 300€ Zine Collection Renée Jacobs – Rêves de femmes – 2014 Copy n ° 146/250 enriched with an original colour edition signed by Renée Jacobs. Art & Photography Books Book auction (Art & Photography) WAKE UP with the BeSpoke Collection more luxury and gorgeous lol
Zine No 18 of 250 copies enriched with a signed first edition
here the link: https://auction.catawiki.com/kavels/15078141-ren-e-jacobs-r-ves-de-femmes-2014
Article en Français, in French on the cultural blog from the professor #FabienRibery our #BeSpoke N7 by #DelphineBedel #ArtOfPerfection #EditionsBessard #Cholitas #Bolivie
BY FABIEN RIBERY L’INTERVALLE HERE the link: https://fabienribery.wordpress.com/2017/12/26/eloge-de-la-feminite-bolivienne-par-delphine-blast-photographe/
Cholitas, de Delphine Blast, est un somptueux livre à la couverture de velours rouge (Bessard Editions, 2017) conçu tel un éloge de la féminité bolivienne, et une célébration de la terre-mère nourricière, la Pachamama.
Longtemps déconsidérées, les cholitas, issues de tous les milieux, ont réussi à imposer leur présence radieuse, forte, revendicatrice, dans une société encore très largement machiste.
En studio, dans une mise en scène à la fois sobre et sophistiquée dans sa dimension plastique, Delphine Blast a photographié la fierté retrouvée des Amérindiennes qui symbolisent, sans rien renier de leur passé, un espoir pour l’émancipation de toutes les femmes.
Cholitas (Editions Bessard, 2017) est un livre consacré à la féminité traditionnelle bolivienne. Pourriez-vous expliciter ce terme, passé du statut de vocable péjoratif à terme positif ?
L’origine du terme « chola » (ou « cholita », littéralement « petite chola ») remonte au XVIe siècle, où les colons espagnols l’utilisaient pour désigner les boliviennes métisses, originaires des plaines de l’Altiplano entourant La Paz, et de culture Aymara. Le terme « cholita » était effectivement très péjoratif et désignait alors la pauvre fille de la campagne, privée de tous ses droits.
Au fur et à mesure des années, comme pour l’adoption du costume également imposé par les Espagnols, les cholitas ont adopté volontairement ce terme et ont réussi après un long combat à inverser la tendance et faire de leurs origines indigènes une véritable fierté.
Qui sont vos modèles ? Avez-vous passé un casting ? Les costumes proviennent-ils de musées d’art populaire ?
Les cholitas qui ont accepté de poser pour ce projet viennent d’horizon très différents et de toutes catégories sociales. Cela va de l’étudiante à l’université, à la dentiste ou à la créatrice de vêtements, comme des élèves d’écoles de mannequinat.
Les vêtements sont leurs propres habits et ne sont pas des « costumes ». Ce sont certes des vêtements traditionnels, mais qu’elles utilisent quotidiennement ou lors d’occasions spéciales comme des mariages, des anniversaires ou lors de fêtes nationales.
Que représente le chapon melon que portent les femmes que vous photographiez ? Pourquoi tant de couleurs ?
L’origine du chapeau des cholitas remonte au début du 20ème siècle : à La Paz, un chapelier passa commande d’une grande quantité de chapeaux melons destinés aux ouvriers travaillant à la construction du chemin de fer bolivien. Du fait d’une erreur, les chapeaux envoyés étaient de couleur marron au lieu d’être noirs. Pour ne pas perdre sa commande, le commerçant eut l’idée d’expliquer aux Boliviennes que c’était la dernière mode en Europe. Celles-ci se seraient alors prises d’un amour indéfectible pour ces chapeaux.
Vous vivez en Bolivie. Que comprenez-vous de ce pays ? Quelle y est la place des femmes ?
J’ai eu un véritable coup de cœur pour la Bolivie lors de mon premier voyage dans le pays, il y a plus de dix ans. C’est un des rares pays aujourd’hui à préserver certaines traditions ancestrales et à avoir un rapport très important avec la nature et la terre mère nourricière, « la Pachamama ». Les peuples amérindiens de la cordillère des Andes, notamment les Aymaras et les Quechuas, possèdent un rapport très profond et respectueux envers la nature et les éléments que j’admire énormément.
Les Cholitas, en tant que femmes, indigènes, et pauvres, ont toujours fait l’objet d’une triple discrimination. Au cours des années, la situation a progressivement évolué et elles sont présentes aujourd’hui en politique, à la télévision, et même dans le domaine de la mode.
Mais, même si la situation s’est nettement améliorée ces dernières années, et pour l’ensemble des Boliviennes, il reste encore beaucoup de chemin à accomplir. Le pays reste profondément machiste.
Votre livre comporte une dimension plastique plus marquée peut-être que dans vos travaux antérieurs. Comment avez-vous travaillé avec l’éditeur Pierre Bessard, et pensé l’insertion de votre livre dans sa collection BeSpoke ?
Ce travail comprend effectivement une dimension plus artistique que dans mes travaux précédents. C’était d’ailleurs la première fois que je travaillais en studio et non plus en lumière naturelle, comme cela avait pu être le cas par exemple avec ma série sur les « Quinceaneras » en Colombie. Je souhaitais évoluer dans ma démarche photographique, tester de nouvelles approches techniques mais surtout, cela faisait sens dans le propos que je voulais transmettre en travaillant avec les cholitas. En effet, je voulais valoriser leurs tenues uniques, inspirées des traditions andines, mais surtout révéler leur féminité, leur élégance, leur dignité. Je souhaitais également contrebalancer le stéréotype de la femme traditionnelle bolivienne, reconsidérer la vision occidentale parfois datée de cette population. Le studio apparaissait alors comme une évidence. Enfin, le fond coloré en forme de cercle représente la « Pachamana », la terre-mère nourricière, très présente dans leur culture Aymara, et symbolise leurs origines andines qu’elles ont toujours revendiquées.
La collaboration avec Pierre Bessard s’est faite assez naturellement. Je n’avais pas prévue de publier un livre sur ce travail, ou en tout cas, pas dans l’immédiat. Et puis cet été pendant le Festival des Rencontres d’Arles, Pierre Bessard a vu une partie de cette série et m’a contactée pour me proposer de publier le travail dans sa collection Bespoke. Nous nous sommes rencontrés chez lui à Paris à la fin de l’été 2017 et moins de deux mois après le livre était sorti.
Avez-vous exposé cette série en Bolivie ?
Oui, c’est d‘ailleurs à La Paz, au Musée San Francisco où les photos ont été réalisées, que la série a été exposée pour la première fois. Cela était important pour moi.
Propos recueillis par Fabien Ribery
Article en Français, in French on the cultural blog from the professor #FabienRibery our last #BeSpoke N8 by #HarriPälviranta #ArtOfPerfection #EditionsBessard
BY FABIEN RIBERY L’INTERVALLE
Harri Pälviranta est un photographe, artiste et chercheur finlandais (docteur en photographie), dont les travaux questionnent essentiellement les codes de la masculinité et la violence socialement/médiatiquement construite.
L’éditeur Pierre Bessard lui offre le huitième volume de sa BeSpoke Collection avec News Portraits, un livre impressionnant sur les meurtriers de masse dans les écoles depuis le massacre de Columbine (1999), qui constitue désormais presque un genre en soi.
Harri Pälviranta interroge la récurrence d’un phénomène éminemment contemporain, la production d’un spectacle morbide dans le théâtre d’une école, dont les auteurs ont un grand nombre de traits communs.
Ce sont en effet des actes généralement très préparés, en tout cas consciencieusement prémédités, par des étudiants ou anciens étudiants solitaires, qui sont des hommes jeunes se sentant rejetés, et venant de familles considérées comme bien insérées dans le tissu social.
Il semble que chacun de ces meurtriers ait l’ambition de laisser son nom dans une chaîne du mal que l’univers médiatique s’emploiera à amplifier, jusqu’à l’héroïsation négative entraînant les pulsions de futur isolés.
On se souvient sûrement du documentaire de Michael Moore, Bowling for Columbine (2002) et du film de Gus Van Sant, Elephant (2003) sur ce même sujet.
Questionnant les effets de sidération induits par de tels actes, le photographe finlandais reconstruit en noir et gris, à partir d’articles provenant de journaux (papier/internet) relatant les faits ou d’autres scènes de violence par armes à feu, le visage de chaque meurtrier, en une mosaïque chaque fois renouvelée et identique de plus d’un milliers de coupures de presse.
Entre 2010 et 2014, Harri Pälviranta en a recensé onze (deux Finlandais, deux Allemands, six Américains, un Brésilien), joignant à cette liste de l’horreur son propre visage – dans un monde coupable, nul n’est innocent.
La culte des armes associé à l’identité masculine peut être l’une des pistes interprétatives d’un passage à l’acte vécu comme une preuve ultime d’existence, et d’une virilité réclamant reconnaissance.
Mais devant chaque regard, chaque morphologie de visage, chaque bouche muette, le mystère demeure du gouffre noir où réside la fureur destructrice.
Les meurtriers sont jeunes, parfois souriants, des gamins assassins ayant accédé à la notoriété.
Le quart d’heure de célébrité warholien est l’un des instants du crime fondant tout l’édifice social.
Qu’il s’agisse d’enfants tuant des enfants doit faire réfléchir sur ce que l’on peut attendre du désir d’être ensemble, dont l’école demeure l’un des plus puissants exemples, ou non.
Harri Pälviranta, News Portraits, textes Harri Pälviranta and Alison Nordström, éditions Bessard, 2017, BeSpoke Collection No 8 – Limited edition of 250 numbered copies, with an 16 x 20 cm C-print signed by Harri Pälviranta, Graphic design Cyrielle Molard and Pierre Bessard, 26 pages + text leaflet 4 pages
here the link: https://fabienribery.wordpress.com/2017/12/29/why-they-kill-par-harri-palviranta-photographe/
Meeting this afternoon with the technical director Bernard Petry in #Meisenthal of the factory #CIAV (Centre International d’Art Verrier) a #PhotoBook project to come with #BillHenson #EditionsBessard #ArtOfPerfection
Best #PhotoBook of nthe year by Elisabeth AVEDON : “Tales Of Lipstick And Virtue” :BeSpoke Collection byAnna Ehrenstein. Elizabeth Avedon said: My Round-Up of Best Photography Books of 2017! I know there are a lot of great “Best Books” lists out there so I’ve tried to include several off the beaten path for you here. Part II in a few days. http://elizabethavedon.blogspot.com/…/best-photography-book…
By
MERRY CHRISTMAS! #LiuBolin, « China, Dangerous Landscapes », the signed c print by the author, « supermarket#3 » a limited edition of 800 copies, I invite you to discover this book, strong concept in the design and story… #ArtOfPerfection #China #Pollution #Beijing Liu Bolin Editions Bessard here the link: https://editionsbessard.com/product/china-dangerous-landscape-limited-edition-of-800-copies-signed-c-print/
The iconic bowler hat,the long black braids, the adjusted corset and the brightly colored puffed skirt: their out t is well known all around the world. The mythical cholitas are a strong symbol of Bolivia. Discriminated against for a long time, they are now very much a driving force in Bolivia. in scenes that were unimaginable 10 or 20 years ago, nowadays they have real clout in the economic, political and even fashion worlds. the cholitas have managed to nd their place in modern society without denying their collective past. they are an expression of the dignity of indian populations. this photographic series aims to renew insight into Bolivian womanhood. it also carries with it new identity af rmations and re ects the social changes on the march in the country.
Merci beaucoup! Thank you so much for your support in 2017! Wishing you and yours a Merry Christmas and happy holiday season, and a wonderful year ahead and please dont forget all the year 2018 French fresh bubbles. We love you collectors
Image by Jung S Kim Zine Collection N° 10